Des milliers d'animaux surnuméraires sont euthanasiés chaque année, en raison d’une production supérieure aux besoins expérimentaux et de maintien des stocks. Cette production est en cours de réduction, mais il reste une proportion non négligeable d'animaux surnuméraires. Une proportion importante d’animaliers et de chercheurs en souffrent (stress, tristesse, frustration, colère). Ce problème est actuellement investigué au niveau du décanat, pour des raisons éthiques, de bien-être du personnel et  pour des raisons légales puisque la loi concernant la recherche animale a récemment changé, induisant les notions de gestion des reproductions, des surplus et d'adoption.

Comment pourrions-nous proposer une solution d’accueil et de réhabilitation aux chercheurs et animaliers afin de gérer de manière plus éthique le surplus d’animaux dans nos animaleries ? 

Face à la révolution de l’IA, l’UNIL ambitionne de se positionner comme un acteur académique de premier plan. En parallèle, diverses approches d’utilisation se développent de manière organique dans les Facultés et Services de l’UNIL pour se former à l’usage de cette technologie et l'intégrer aux pratiques professionnelles, ainsi qu’à la recherche et à l’enseignement. Un nombre d’outils, de cadres d’usages et de groupes de travail ont été mis en place, mais sans coordination ou consultation transversale, qui sont pourtant essentielles au développement d’une stratégie IA commune et cohérente pour l’ensemble de l’UNIL. 

Comment pourrions-nous fédérer les Facultés et les Services en formant une communauté de pratique de l’IA, afin d’encadrer l'usage, les outils, l’accompagnement et la formation en intelligence artificielle pour l’ensemble de l’Université, basée sur des partenariats et la mutualisation de ressources ? 

Aussi bien le contexte budgétaire tendu que l’audit récent de la Cour des comptes invitent l’UNIL à prioriser l’utilisation de ses ressources internes. Or, le personnel de l’université constitue la plus grande part de cette richesse.  

Le projet vise à cartographier les compétences internes mobilisables par la gouvernance étendue de l’UNIL, afin de favoriser leur utilisation avant de recourir à des solutions externes. Cette démarche valorise les ressources disponibles en interne, tout en renforçant leur visibilité et leur reconnaissance. Elle s’inscrit également dans une perspective de développement, en identifiant les compétences à acquérir pour répondre aux besoins futurs de l’institution. 

Comment valoriser et rendre pleinement visibles les compétences des collaborateur·ices de l’UNIL, afin de permettre à la gouvernance élargie de mobiliser efficacement les ressources internes, d’éviter le recours coûteux à des mandats externes, et de reconnaître le potentiel réel du personnel universitaire ? 

Chaque jour, des milliers de personnes à l’UNIL recherchent de l’information via une multitude de canaux, tels que le site web, Planet UNIL, Wiki, courriels, affiches et bouche-à-oreille. Ceci crée un sentiment de dispersion et une perte de temps, générés par un manque de centralisation et de repères clairs, qui impliquent aussi des risques liés à la sécurité. Une communication plus attractive et durable permettrait d'augmenter la sécurité, la coordination et le sentiment d’appartenance à une communauté bien informée. 

Comment pourrions-nous aider l’UNIL à centraliser et dynamiser sa communication sur le campus pour diffuser instantanément des informations utiles, écologiques et sécuritaires, pour un campus plus fluide, réactif et protecteur ?

L’UNIL comporte de nombreux laboratoires, chacun possédant des équipements complexes et très énergivores pour le stockage d’échantillons au froid. Or, il n’existe pas de système unifié pour identifier les échantillons, gérer les droits d’accès, ni garder une traçabilité de la maintenance de ce matériel. Compte tenu de l’empreinte énergétique élevée de ces équipements, il est nécessaire d’améliorer la gestion des échantillons et de mutualiser l’utilisation de ces ressources.

Comment pourrions-nous offrir une solution logicielle et organisationnelle permettant aux laboratoires de centraliser, standardiser et sécuriser la gestion de leurs échantillons sous froid, tout en optimisant les coûts d’exploitation, la conformité réglementaire et la fiabilité des données ? 

Le dressement et la priorisation des tâches à effectuer pour mettre les activités de recherche de l’UNIL en conformité avec la loi sur la protection des données sont irréalisables en l’état. La diversité des champs de recherche, des lois sectorielles applicables et le niveau de connaissance inégal dans le domaine offrent peu de chances de succès à toute initiative « top-down » lancée par le délégué à la protection des données (DPO). Sur les 3 000 chercheuses et chercheurs de l’UNIL, les deux tiers sont régulièrement concernés par la protection des données dans le cadre de leurs recherches et pourraient bénéficier de l’élaboration et de la diffusion de pratiques à mettre en œuvre. Actuellement, moins de 10 % d'entre elles en bénéficient. 

Comment pourrions-nous développer un outil participatif efficace et transparent, permettant aux chercheur-ses de toutes les Facultés de collaborer avec le délégué à la protection des données (DPO), en vue de mettre en place les conditions nécessaires à la mise en conformité de l’UNIL à la loi sur la protection des données ? 

La majorité des membres du PAT sont sédentaires, passant en moyenne 8 heures par jour assis, et les pauses de midi sont souvent inactives. Les études démontrent que l’activité physique au travail améliore la santé globale, la satisfaction et la résilience des employés, tout en augmentant la productivité, réduisant l’absentéisme et renforçant la cohésion. Bien que l’UNIL propose des cours de sport, ils sont peu utilisés par le PAT. 

Comment pourrions-nous collaborer avec le Service des Sports UNIL+EPFL afin de favoriser le mouvement des membres du PAT sédentaires et ainsi améliorer leur santé biopsychosociale ?