5 bonnes raisons d’entreprendre pendant ses études

5 bonnes raisons d’entreprendre pendant ses études

06.11.23

Au moment de l’ouverture de la 5ème édition de la Global Entrepreneurship Week à l’UNIL le 13 novembre, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions sur le sujet « entreprendre pendant ses études ».

Entreprendre est souvent considéré comme une aventure risquée qui n’est pas à la portée d’un·e étudiant·e. La réponse typique à la question « Avez-vous l’intention de devenir entrepreneur·e ? » se solde souvent par un sourire figé qui évoque la surprise ou le sentiment d’incapacité. Tout cela cache souvent peurs et préjugés. En réalité, la période des études universitaires est un moment propice à la création et à l’exploration d’idées, et ceci pour 5 raisons :

#1 Retrouver du sens : entreprendre, ce n’est pas forcément lancer une « start-up », ce qui serait une vision relativement passéiste et étroite de l’entrepreneuriat. Entreprendre, c’est d’abord explorer une idée, trouver des solutions à des problématiques qui nous préoccupent, et concrétiser un projet sous des formes aussi variées qu’une association, une entreprise à mission ou une coopérative. Entreprendre en 2023, c’est aussi participer à la création d’un monde plus durable et solidaire. Exit la vision capitaliste de l’entrepreneuriat, bienvenue à l’impact.

#2 Être accompagné·e : le risque étant inhérent à la notion d’entreprendre, il est important de s’entourer dans un projet de nature entrepreneuriale. En tant qu’étudiant·e à l’UNIL, vous avez l’immense chance  de pouvoir être épaulé·e par des structures comme le HUB Entrepreneuriat et Innovation et son programme UCreate. Sous forme d’ateliers en fin de journée, à un rythme compatible avec vos études, vous pouvez y explorer votre idée aux côtés d’autres porteur·euse·s de projets venant de toutes les facultés. Exit la solitude, bienvenue à la Villanova.

#3 Enrichir son champ d’expérience et son profil : explorer une idée pendant vos études, c’est acquérir des compétences et des attitudes complémentaires à votre cursus qui vous seront utiles pour votre parcours professionnel, que vous deveniez entrepreneur·e ou pas. La liste est longue : créativité, capacité de faire des hypothèses et de les tester, connaissance des outils d’innovation, pensée systémique, travail interdisciplinaire, agilité, résilience, etc. Dans un contexte volatile et incertain, ces compétences sont de plus en plus valorisées par tous les secteurs sur le marché du travail. Exit les certitudes, bienvenue dans le monde de demain.

#4 Changer notre regard par rapport à la notion de succès et d’échec : notre système académique lie la notion de succès à la notion d’examen et de note. L’entrepreneuriat nous amène une autre perspective : et si le succès, c’était d’apprendre en sortant de notre zone de confort, de faire des erreurs pour trouver la bonne voie ? Entreprendre est un processus fondamentalement itératif. C’est en testant des hypothèses, donc en se trompant souvent, que l’on réduit le risque entrepreneurial. L’objectif n’est pas le succès, mais l’apprentissage. A ce titre, la démarche entrepreneuriale est libératrice. Exit la peur, bienvenue à l’exploration.

#5 Passer à l’action ensemble, le meilleur remède contre l’éco-anxiété : les problématiques sociales et environnementales sont d’une telle ampleur et complexité qu’elles génèrent de manière naturelle de l’anxiété en chacun·e de nous. Plus on en sait, plus on se sent démuni·e, plus on a peur… Pour sortir de ce cercle vicieux, l’action est le meilleur remède. Alors profitons de la richesse de l’environnement universitaire pour échanger, nous rencontrer et, peut-être, un jour, monter des équipes interdisciplinaires qui pourront trouver des solutions à ces problématiques et les concrétiser. Exit l’angoisse, bienvenue aux actes concrets.

Je vous souhaite une excellente Global Entrepreneurship Week !

Anne Headon, Directrice du HUB Entrepreneuriat et Innovation de l'UNIL